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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/328

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mère et à Calebasse, qui sont à Saint-Lazare ; elles prenaient leur tasse tous les matins… ça leur manquerait…

— Encore ! mais tu veux donc me ruiner, gredin ?…

— Comme vous voudrez, père Micou… n’en parlons plus… je demanderai au curieux si…

— Va donc pour le café… — dit le recéleur en l’interrompant. — Mais que le diable t’emporte !… maudit soit le jour où je t’ai connu !…

— Mon vieux… moi c’est tout le contraire… dans ce moment, je suis ravi de vous connaître… Je vous vénère comme mon père nourricier.

— J’espère que tu n’as rien de plus à m’ordonner ?… — reprit le père Micou avec amertume.

— Si… tu diras à ma mère et à ma sœur que, si j’ai tremblé quand on m’a arrêté, je ne tremble plus, et que je suis maintenant aussi déterminé qu’elles deux.

— Je leur dirai… Est-ce tout ?

— Attendez donc… J’oubliais de vous demander deux paires de bas de laine bien