en faisant du mal selon sa force ? par exemple en faisant manger des mouches par des araignées, ou en laissant les cri-cris se noyer… ou même en en noyant exprès… des cri-cris ?… »
— Oui, au fait, pourquoi ne se revengeait-il pas comme ça ? — dit Nicolas.
— À quoi ça lui aurait-il servi ? — dit un autre.
— Tiens, à faire du mal, puisqu’on lui en faisait !
— Non ! eh bien, moi, je comprends ça, qu’il aimait à sauver des mouches… ce pauvre petit moutard ! — reprit l’homme au bonnet bleu. — Il se disait peut-être : Qui sait si on ne me sauvera pas tout de même.
— Le camarade a raison — s’écria Pique-Vinaigre ; — il a lu dans le cœur de ce que j’allais dégoiser à l’honorable société.
« — Gringalet n’était pas malin ; il n’y voyait pas plus loin que le bout de son nez ; mais il s’était dit : Coupe-en-Deux est mon araignée, peut-être bien qu’un jour quelqu’un fera pour moi ce que je fais pour les autres pauvres moucherons… qu’on lui démolira sa toile et qu’on