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Page:Sue - Martin l'enfant trouvé, vol. 7-8.djvu/113

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universitaire a souri mélancoliquement d’un air de doute, et m’a dit :

— Pourquoi pas grand-maître de l’Université, tout de suite ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je suis allé au ministère de la justice, Astarté n’y était pas ; j’y retournerai ; il faut absolument qu’elle place Léonidas.


17 juin 18…

Parmi les journaux que l’on reçoit à l’hôtel, la princesse lit communément le Journal des Débats. Tantôt, après le départ de Régina, j’ai trouvé cette feuille chez elle ; une demi-colonne environ, enlevée au moyen de ciseaux, manquait au journal. Assez surpris de cette circonstance, et sortant pour quelques commissions de la princesse, je suis entré dans un cabinet de lecture, j’ai demandé les Débats du jour, et voici ce que j’ai lu et copié à l’endroit que Régina avait enlevé de l’exemplaire de l’hôtel :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« On lit dans un journal cette notice, que nous nous empressons de reproduire :

» On n’a pas oublié cet héroïque fait d’armes qui, en 1831, a eu tant de retentissement dans notre armée d’Afrique : un lieutenant du 1er régiment du génie, détaché avec vingt-cinq soldats dans un marabout, a résisté avec une incroyable intrépidité pendant deux jours et une nuit à l’attaque de deux ou trois cent kabyles : deux fois l’assaut a été tenté, deux fois il a été repoussé