sait à voix basse avec M. de Lancry. Remarquant l’agitation de madame de Ksernika, elle lui dit :
— Est-ce que vous êtes souffrante, chère princesse ?
— Oui, Madame, j’ai eu toute la journée une migraine affreuse, — dit la pauvre femme, en balbutiant et en se remettant avec peine.
— Vous le voyez… il vaut mieux m’avoir pour ami que pour ennemi, — me dit tout bas M. Lugarto.
Il se leva.
Deux femmes entraient alors ; la princesse put sortir et déguiser plus facilement son trouble…
Je restai presque terrifiée du pouvoir mystérieux de M. Lugarto.
Gontran me fit un signe, en me montrant un fauteuil vide auprès de mademoiselle de Maran ; j’allai m’y asseoir. Ma tante me dit tout bas :
— Est-ce que vous croyez que j’ai donné dans la migraine de cette belle princesse Micomicon ?… Je parie que ce nègre blanc, — et elle me montra M. Lugarto, — lui a dit quel-