Page:Sue - Mathilde, tome 2.djvu/259

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sipe la pénible impression que m’avaient causée vos paroles de tout-à-l’heure… Moquez-vous bien de votre pauvre Mathilde, — ajoutai-je en m’efforçant de sourire après un moment de silence : — elle est jalouse de la princesse Ksernika… Oui, vos assiduités auprès d’elle me font un mal horrible ; depuis que vous vous occupez de cette femme, il me semble que vous m’oubliez.

— Sont-ce là tous vos reproches ? et qu’en conclurez-vous ?

— Que vous pourriez me rendre aussi heureuse que par le passé en m’accordant une chose qui ne doit nullement vous coûter, mon ami.

— Eh bien ! voyons, parlez, — dit-il avec impatience.

— Je voudrais que nous pussions rompre les relations presque intimes dans lesquelles nous vivons avec la princesse… et cesser peu à peu de la voir.

— Voilà ce que vous me demandez : ah ça vous êtes folle !

— Gontran !

— Comment ! — s’écria-t-il courroucé, — je