Page:Sue - Mathilde, tome 2.djvu/313

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tée… Espoir et courage, vous avez des ennemis bien acharnés.

— Mais nous comptons deux amis bien précieux, — dis-je à M. de Rochegune. — Adieu, monsieur, vous entreprenez une noble tâche, Dieu vous soutiendra.

M. de Rochegune sortit.

— C’est lui, Madame, qui a été assailli, blessé, j’en suis sûre, — me dit Blondeau. — Avez-vous remarqué combien il était pâle et la cicatrice que ses cheveux cachaient à peine.

— Tu te trompes, — lui dis-je.

— Oh ? Madame, sa voix est trop douce pour que je ne la reconnaisse pas.

Le valet de chambre ouvrit la porte et annonça M. le comte de Lugarto.

Blondeau sortit.

Je me trouvai seule avec cet homme.