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CHAPITRE XII.

L’AVEU.


En voyant entrer M. Lugarto chez moi, je fus sur le point de me retirer ; mais, me rappelant les conseils de M. de Rochegune, je contins mon indignation.

M. Lugarto, contre son habitude, avait l’air soucieux, embarrassé.

Il dut lire sur mon visage une partie des émotions violentes qui m’agitaient, et que je réprimais avec peine.

Assise près d’une croisée, je regardais dans le jardin en attendant que M. Lugarto prît la parole.