Page:Sue - Mathilde, tome 4.djvu/337

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bal du matin… et qui vous avaient été envoyées à votre insu par M. Lugarto, démon… à figure humaine… Ce bouquet est ceint d’un ruban noir… Comprenez-vous cette épouvantable allégorie… N’est-ce pas à la fois dire quelle est la main qui a frappé… et nous menacer de nouvelles vengeances… Si cela est, mon Dieu, grâce… grâce pour Emma, grâce pour ma fille… frappez moi, mais épargnez-la… Mathilde… prenez garde… un génie infernal plane au-dessus de nous… Notre ami n’est peut-être que sa première victime… Adieu, je n’ai que la force de vous dire mille tendresses désolées,

« Verneuil de Richeville. »

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Un paquet cacheté, à mon adresse, accompagnait cette lettre.

Il contenait les dernières volontés de M. de Mortagne… le don qu’il me faisait de tous ses biens… et la révélation d’un mystère sacré qui doit rester enseveli au plus profond de mon cœur…

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Je n’ai pas besoin de dire si mes regrets fu-