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CHAPITRE XXIX
LA SAINTE-CLAIRE.
Mon entretien avec M. de Lancry, l’effroi que me causèrent ses menaces déterminèrent sans doute l’explosion d’une maladie dont le germe existait en moi.
Depuis assez longtemps je souffrais d’une fièvre lente, toujours négligée ; les événements s’étaient tellement pressés, j’avais été forcée d’y prendre une part si active, toutes mes facultés avaient été si violemment surexcitées depuis la première maladie d’Emma jusqu’à son mariage et jusqu’à la mort d’Ursule, que je n’avais pour ainsi dire pas eu le temps d’être malade.