Page:Sue - Paula Monti, tome 2, 1845.djvu/197

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sur sa table, pour donner un avertissement à sa maîtresse.

Paula hésitait encore…

Iris fit un pas vers la porte…

Une lutte terrible s’engagea dans l’âme de madame de Hansfeld entre son bon et son mauvais ange.

Iris fit encore un pas, atteignit la porte, leva lentement la main pour la poser sur le bouton de la serrure.

Le pêne cria…

Le mauvais ange de Paula eut le dessus dans la lutte ; madame de Hansfeld dit d’une voix si basse, si basse : — Iris !… qu’il fallut toute l’attention que prêtait la bohémienne à cette scène pour que ce mot parvînt jusqu’à elle.

Iris fut en deux pas auprès de sa maîtresse.

— Tenez… allez, je vous en prie, serrer cette épingle… — dit Paula d’une voix défaillante…

Et elle remit l’épingle à la bohémienne.

Iris, en touchant la main de sa maîtresse pour prendre ce bijou, la sentit humide et glacée.