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sortaient quelque part, il y a une circulation d’air parfaite.

— Et où est cette issue, M. Pélissier ?

Voilà le problème ! Depuis sept ou huit ans que j’explore, ces lieux et que je découvre de nouveaux passages, je n’ai pas pu me renseigner sur ce point ; mais j’ai une preuve de l’existence d’un lac sous la montagne, cela suffit pour que nous soyons sans crainte sur l’épurement de l’air des grottes et des corridors.

Je me rappelle que le Dr . J. A. Grant, d’Ottawa, avait émis l’opinion qu’une nappe d’eau existait sous la caverne. Ce serait la décharge intérieure du lac Pélissier qui passait jadis par les conduits où nous causons en ce moment. Savez-vous à quel niveau se rencontre le lac inconnu ?

— Il me paraît assez d’accord avec celui auquel vous donnez mon nom.

En effet, ce que j’appelle le lac Pélissier n’a pas de nom officiel.

M. Pélissier est instruit et intelligent. Il a fait son cours classique ; il étudie autant