qu’il ſuffit d’avoir une legere idée de l’Hiſtoire, pour n’y trouver rien d’Enigmatique ; ce qui eſt fort éloigné du tour, qui regne generalement dans le reſte de l’Ouvrage. Pour ce qui regarde la juſteſſe de l’Allegorie, je crois que tout le Public verra avec moi, que tous les troubles, & les changemens, qui ſont arrivez dans la Grande-Bretagne par raport à la Religion, ne ſont gueres appliquables à une ſimple Paroiſſe, bien moins encore à une Ferme, ou Métairie ; car, c’eſt l’idée dont on s’eſt ſervi dans l’Abregé Anglois. Ainſi, l’Auteur de cette Piece s’y trouve-t-il trop ſerré ; il en ſort plus d’une fois, & entre autres lorſqu’il parle d’une Province entiere dans le Nord, dont Jean s’étoit mis en poſſeſſion. Il dépeint le Corps de Doctrine de chacun des Freres, ſous l’Emblême d’une Boutique d’Apothicaire ; mais cet Emblême eſt trop borné : il s’y reſte pas, parce qu’il n’y ſauroit reſter, ſans donner viſiblement la torture à ſa matiere, & à ſon eſprit. Ce que j’en dis n’eſt pas pour rien ôter au merite de cet Extrait. Je le trouve plein de feu, & de fine plaiſanterie ; & je crois que le Public doit Savoir gré à l’Éditeur Anglois de le lui avoir communiqué, & à moi de l’avoir traduit. J’y
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