À cela prêt, Licas, poussons l’affaire à bout.
S’il arrive d’ailleurs…
Tu mets un si partout,
Souffrez au moins que l’espoir entretienne ma flamme.
Mais qui dans cette allée amène cette dame ?
C’est Dorotée. Ô Dieux ! Coulons-nous doucement.
Scène III
La promenade est belle, et ce lieu fort charmant.
Voici l’heure à peu près qu’on y voit le beau monde.
Aux rendez-vous publics d’ordinaire il abonde,
Et surtout, nos galants prennent soin chaque jour
D’y venir débiter leur gazette d’amour,
C’est-à-dire, Lisette, autant de menteries…
Donc le bureau d’adresse en est aux Tuileries ?
Tu dis vrai, c’est ici qu’on nous en vient conter,
Et j’y suis comme une autre à dessein d’écouter.
Les hommes sont trompeurs, mais quoi qu’on puisse faire,
Il faut quitter le monde, ou tâcher de leur plaire,
Puisque enfin la beauté n’est qu’un triste ornement
Si de la complaisance elle n’a l’agrément.
Les plus charmants attraits qui parent un visage
Sans cette qualité n’ont qu’un appas sauvage,