Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 1, 1748.djvu/360

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Oronte, à Lisette.

J’y cours,
Un moment me ramène.

Cliton, à Lisette.

Ah, gueule revêtue !
Les plumets donc aussi vous donnent dans la vue !

Oronte

Viens donc vite, Cliton, et marchons sur leurs pas.

Cliton

C’est assez que de vous.

Oronte

Viens.

Cliton

Moi, je n’irai pas,
S’il falloit dégainer ?

Oronte

Maraud, me veux-tu suivre ?

Cliton, à Lisette.

On t’épargne un beau coup, j’allois t’apprendre à vivre.

Lisette, seule.

Contre moi sa colère aura peine à tenir.
Mais que fait ma Maîtresse à ne point revenir ?
Pour aller la rejoindre il faut faire retraite.


Scène VII


Dorotée, rentrant par l’autre côté du théâtre la coiffe abattue.

Je ne vois plus paroître Oronte ni Lisette.
J’éprouve en ce rencontre un bizarre destin,
Qu’un Père m’ait contrainte à rebrousser chemin,
Et que par un mépris que je ne puis comprendre,
Oronte cependant n’ait pas daigné m’attendre.
Mais il revient.