Voilà le point ;
Vous y touchez du doigt, et ne l’entendez point.
Laissez faire à l’Orgueil, Il vous promet miracle.
Monsieur le Chevalier n’y mettra pas d’obstacle.
Scène IX
Venez, on vous attend pour un ordre assez doux,
J’ai repris ma parole, et ma Fille est à vous.
Donnez-lui votre main.
L’aurois-je pu prétendre ?
Quel heur !
C’est mon cadet. Bonjour, Monsieur le gendre.
Je suis ravi du choix ; quand je la régalois
De l’offre d’un amant, c’est lui dont je parlois.
À l’obtenir pour moi vous avez eu grand zèle.
Trop heureux de l’avoir quand je ne veux plus d’elle.
Te voilà bien, Cadet, tiens-y-toi.
Je prétends
Que tous trois nous aurons sujet d’être contents,
Et qu’entre nous jamais ni discorde ni guerre…
Et quand il la verra se débattre par terre,