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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/113

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Nous les assemblerons.

D. César.

Nous les assemblerons.Hélas ! Chacun raisonne
Selon…

Carlin.

Selon…Sur-tout, Monsieur, la sueur vous est bonne,
Car vous avez le sang humide, intempéré.

D. Fernand.

Il a pour vous du zéle, & je lui sais bon gré.

Carlin.

Monsieur, il est bon maître, & l’on n’en trouve guere.

Béatrix à Isabelle.

Vous soupirez ?

Isabelle.

Vous soupirez ?Hélas ! Faut-il qu’il soit mon frere ?
Car ne me parle plus de Dom César.

D. Fernand.

Car ne me parle plus de Dom César.Enfin
J’aurois tort, si j’osois me plaindre du destin.
Il ne manque plus rien à ma joie. Et mon gendre ?

D. César.

Son gendre !

D. Fernand.

Son gendre !Il va sans doute être ravi d’apprendre…

Béatrix.

Pour faire un tour en ville, il ne fait que sortir.

D. Fernand.

Je crains qu’il ne visite, il falloit m’avertir.
Par lettres la partie est peut-être liée.

D. César.

Quoi, mon pere, ma sœur est-elle mariée ?

D. Fernand.

Non, & vous ne pouviez arriver plus à point.

D. César.

Ma sœur mérite bien que…

D. Fernand.

Ma sœur mérite bien que…Ne la flattez point.