Aller au contenu

Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Carlin.

Monsieur.

D. César.

Monsieur.Je vois Enrique, il faut rentrer.

Enrique.

Monsieur.Je vois Enrique, il faut rentrer.Je pense
Qu’il auroit quelque peine à souffrir ma présence.
Je m’éloigne, & vous laisse en pouvoir d’obtenir
Qu’il consente à l’accord qui nous doit réunir.



Scène III.

D. FERNAND, D. PASCAL.
D. Fernand.

De peur de vous choquer, vous voyez qu’il me quitte.

D. Pascal.

Il pouvoit jusqu’au soir prolonger sa visite ;
C’est à quoi nul de nous n’eût voulu s’opposer.
Vous autres vieux grisons, vous aimer à jaser,
Vous ne finissez point.

D. Fernand.

Vous ne finissez point.Il est prudent & sage ;
Et pour ne pas aigrir les choses davantage,
Il a voulu savoir avant que vous parler…

D. Pascal.

À moi ? Qu’avons-nous donc ensemble à démêler ?

D. Fernand.

Rien ; il m’a tout conté, c’est une bagatelle.

D. Pascal.

La Lune a-t-elle point disloqué sa cervelle ?

D. Fernand.

Il n’en faut point parler avec tant de mépris,
Enrique a du mérite, & chacun vaut son prix.