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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/171

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D. César à Isabelle.

Hé bien, pour vous, Madame, est-ce quelque douceur
De voir que vous cessiez si-tôt d’être ma sœur ;
Et suis-je à condamner de vous avoir gênée,
Quand j’ai de Dom César appuyé l’hyménée ?

Isabelle.

Si l’amour a sur vous un pouvoir absolu,
Ce que j’en ai souffert ne vous a pas déplû.

D. Fernand.

Notre fourbe paroît, il faut…

D. César.

Notre fourbe paroît, il faut…Laissez-moi faire.



Scène VII.

D. FERNAND, D. CÉSAR, D. PASCAL, ENRIQUE, ISABELLE, BÉATRIX, CARLIN.
D. Pascal.

Soyez le bien trouvé, je vous cherchois, beau-frere.
En deux mots comme en cent, je suis fort dégoûté
Des sots raisonnemens de votre parenté.
L’un fait l’homme important, l’autre la délicate ;
Et ce vilain monsieur, encor de fraîche date,
À ce qu’il m’a paru, semble n’approuver pas
Que…

D. César.

Que…Je viens d’appaiser tous ces petits débats ;
Comme une longue absence efface tout, Enrique
A d’abord mal connu Dom César.

D. Pascal.

A d’abord mal connu Dom César.Qu’il s’explique,