Souvent elle est chagrine, incommode, bizarre,
Pour voir à quoi contre elle un amant se prépare,
Et juger de son cœur par la soumission
Où cette rude épreuve a mis sa passion.
Pour vaincre ses froideurs, il parle, il presse, il prie ;
Et la paix succédant à cette brouillerie,
Ce qu’il montre de joie à se raccommoder,
Acheve pleinement de la persuader.
Que je devrois chérir ce qui m’arrache l’ame,
Si l’on n’avoit dessein que d’éprouver ma flamme !
Mais qui m’assurera qu’on me garde sa foi ?
Qu’on ait le cœur touché de ma tendresse ?
Ne vous alarmez point, Olympe est mon amie ;
Et quand votre expérience encor mal affermie
Du succès de vos feux vous laisseroit douter,
J’ai quelque droit ici de me faire écouter ;
Ses chagrins passeront.
Souffrez, lorsqu’à l’espoir cette offre me convie.
Que j’en marque ma joie, et…
Scène IV
Le transport est doux.
Il ne me déplaît pas.