Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’amour punit les cruelles,
Aimez pour fuir son courroux.
Le More seul.
Que pourroit servir aux bellesD’avoir des charmes si doux,
S’ils n’étoient faits que pour elles ?
Ensemble.
L’amour punit les cruelles,Aimez pour fuir son courroux.
La femme More seule.
Soyez tendres & fidéles,Il s’armera contre vous,
Si vous faites les rebelles.
Ensemble.
L’amour punit les cruelles,Aimez pour fuir son courroux.
[Ces vers étant chantés, les Mores du petit théatre se joignent aux Amours pour faire une entrée, laquelle étant finie, la comtesse dit.}
La Comtesse.
On nous trompe, & jamais comédiens qui passent
N’eurent cet appareil.
Olympe.
Ceux-ci vous embarrassent ?
La Comtesse.
Non, je découvre assez que tout est concerté,
La fête finira par cette nouveauté.
Mais enfin les acteurs que l’on nous fait connoître,
Comédiens, ou non, commencent à paroître.
Il faut les écouter.
Le Vicomte.
Mais j’en tiens, s’il les faut écouter bien long-temps.
[On joue les trois scénes suivantes sur le petit théatre.]