Aller au contenu

Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/509

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La Duchesse.

Sur l’échafaud ? Ah, ciel ! Quoi, pour toucher votre ame,
La pitié… Soutiens-moi…

Le Comte.

La pitié… Soutiens-moi…Vous me plaignez, Madame ;
Veuille le juste ciel, pour prix de vos bontés,
Vous combler & de gloire & de prospérités,
Et répandre sur vous tout l’éclat qu’à ma vie,
Par un arrêt honteux, ôte aujourd’hui l’envie.
Avancez, je vous suis.
[à une suivante de la duchesse.]
Avancez, je vous suis.Prenez soin de ses jours,
L’état où je la laisse a besoin de secours.