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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/92

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D. Pascal.

Avecque les leçons du révérend beau-pere,
Avant qu’il soit très peu, je prétens bien m’y faire.
En province, on ne peut qu’être provincial.

D. Fernand.

Je suis content de vous.

D. Pascal.

Je suis content de vous.Ah !

Isabelle.

Je suis content de vous.Ah !Quel original !

D. Fernand continue à lire.

Il vous parlera d’une affaire fâcheuse qui est de la derniere importance pour lui. Je vous prie de l’y servir, en cas que vos soins lui soient nécessaires, & de ne point faire difficulté de lui donner l’argent dont il pourra avoir besoin.

C’est pour vous en tout temps une sûre ressource.
Employez mon crédit, servez-vous de ma bourse.

D. Pascal.

Trop d’honneur ; le beau-pere est un Homme obligeant,
Qui…

D. Fernand.

Qui…Vous ne manquerez ni d’amis ni d’argent.

[Il continue à lire.]

Il vous porte des lettres-de-change pour la remise de vingt mille écus que vous m’avez fait toucher ici. Donnez-moi au plûtôt de vos nouvelles, & me croyez toujours,

Votre meilleur ami, D. ALONSE d’AVALOS.

Que de bonté !

D. Pascal.

Que de bonté !Voici les lettres de remises.

D. Fernand.

Sus, mon gendre, usez-en avec pleine franchise.
Quelle est donc cette affaire où je puis vous servir ?

D. Pascal.

C’est qu’un jour… Voyez-vous, l’honneur qu’on veut ravir,