Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/100

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

d’hui tout éperdue, et une frémissante joie circule au travers de mon cœur.

C’est comme si le temps était venu pour moi d’en finir avec mon travail, et je sens faiblement dans l’air un vestige odorant de ton exquise présence.


XLVII


La nuit s’est presque tout écoulée en vain à l’attendre. Je crains qu’au matin il ne vienne soudain devant ma porte, alors qu’épuisé de fatigue je serai tombé endormi. Oh ! laissez devant lui la route libre. Amis, ne le repoussez pas !

Si le bruit de ses pas ne m’éveille, oh ! laissez-moi dormir je vous prie. Puisse ne troubler mon sommeil ni le