Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

D’une peine à une autre peine, c’est son pas sur mon cœur qu’il oppresse ; quand luit ma joie, c’est au toucher d’or de son pied.


XLVI


Je ne sais de quels temps reculés, à ma rencontre tu viens à jamais plus proche. Ton soleil et tes étoiles, jamais, ne pourront te tenir caché de moi pour toujours.

Maint soir et maint matin le bruit de tes pas s’est fait entendre ; ton messager est venu dans mon cœur et m’a secrètement appelé.

Je ne sais pourquoi ma vie est aujour-