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LXVII


Tu es le ciel et tu es le nid aussi bien.

Ô toi plein de beauté ! ici, dans le nid des couleurs, des sons et des parfums, c’est ton amour qui enclôt l’âme.

Voici venir le matin, avec une corbeille d’or à la main droite, que charge la guirlande de beauté dont il va sans bruit parer la terre.

Et voici venir, par de vierges sentiers, le soir sur les pacages solitaires et qu’ont désertés les troupeaux ; il apporte dans sa cruche d’or le frais breuvage de la paix, flot de l’océan du repos, pris à la rive occidentale.

Mais là, là où s’éploie le ciel infiniment