Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/134

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afin que rame s’y essore, là régne intacte et blanche la splendeur. Il n’est plus là ni nuit ni jour, ni formes ni couleurs, et ni paroles, ni paroles.


LXVIII


Sur cette terre que j’habite ton rayon descend bras ouverts et se tient devant ma porte, tout le long du jour de ma vie, pour cueillir et ramener à tes pieds les nuées faites de mes larmes, de mes soupirs et de mes chants.

Avec un tendre délice, cet humide manteau de nuées tu en revêts ta poitrine étoilée, l’enroulant, le plissant en formes sans nombre, le diaprant de tons inconstants.