Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/136

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C’est cette même vie que balancent flux et reflux dans l’océan-berceau de la naissance et de la mort.

Je sens mes membres glorifiés au toucher de cette vie universelle. Et je m’enorgueillis, car le grand battement de la vie des âges, c’est dans mon sang qu’il danse en ce moment.


LXX


Tappartient-il, Seigneur, de participer à la félicité de ce rythme ? d’être lancé, perdu, brisé dans le tourbillon de cette formidable joie ?

Toute chose se précipite, sans arrêt, sans regard en arriére, sans qu’aucun