Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/163

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Un dernier éclair de tes yeux et ma vie sera tienne à jamais.

On a tressé les fleurs et la couronne est prête pour l’époux. Après les épousailles l’épousée quittera sa demeure et, seule, ira dans la nuit solitaire, à la rencontre de son Seigneur.


XCII


Je sais qu’un jour viendra où je perdrai de vue cette terre ; la vie prendra congé de moi en silence, après avoir tiré le suprême rideau sur mes yeux.

Cependant les étoiles veilleront dans la nuit, l’aurore surgira comme la veille et les heures encore s’enfleront pareilles