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Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/162

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jours d’automne et de toutes mes nuits d’été ; de ma vie affairée et les moissons et les glanures, au terme de mes jours je les placerai devant elle — quand, à ma porte, viendra frapper la mort.

XCI

Ô toi, suprême accomplissement de la vie, Mort, ô ma mort, accours et parle-moi tout bas !

Jour après jour j’ai veillé pour t’attendre ; pour toi j’ai supporté les joies et les angoisses de la vie.

Tout ce que je suis, tout ce que j’ai, et mon espoir et mon amour, tout a toujours coulé vers toi dans le mystère.