— ou peut-être celui qui faisait dire à Baudelaire :
et qui, dans un sentiment bien peu baudelairien du reste, va tout à l’heure inspirer à Tagore ses chants les plus étranges et les plus beaux.
Nous voici parvenus bientôt au cœur même du livre. À force d’avoir écarté les pièces d’alentour, je n’ai presque plus devant moi, en plus des poèmes de l’adieu à la vie, que les poèmes métaphysiques.
Pourtant, avant de parler de ceux-ci, je voudrais lire encore deux hymnes à la lumière — si beaux qu’ils ne se laissent pas oublier — séparés dans le volume, mais qu’il semble assez naturel de rapprocher.
Lumière ! Où est la lumière ? Qu’elle s’anime au feu rutilant du désir !
Voici la lampe, mais sans jamais le vacillement d’une flamme — est-ce là ton destin, mon cœur ? La mort, ah ! pour toi serait de beaucoup préférable.