Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/90

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Quand la vie a perdu sa grâce, viens à moi dans une explosion de chant.

Quand l’œuvre de tumulte élève de toutes parts son vacarme, m’excluant d’au delà, viens à moi, Seigneur du silence, avec ta paix et ton repos.

Quand mon cœur misérable gît, captif, tapi dans un coin, enfonce la porte, mon Roi, et viens dans le cérémonial d’un roi.

Quand le désir aveugle mon esprit avec son mirage et sa poudre, toi, saint unique, toi vigilant, viens dans ton éclair et ta foudre.


XL


Il n’a pas plu depuis des jours et des jours, ô mon Dieu, dans mon cœur aride.