Cette page a été validée par deux contributeurs.
XLV
N’as-tu pas entendu son pas silencieux ? Il vient, vient, vient à jamais.
À chaque moment, à chaque âge, à chaque jour, à chaque nuit, il vient, vient, vient à jamais.
J’ai chanté plus d’un chant sur plus d’un mode, mais dont chaque note et toujours proclamait : Il vient, vient, vient à jamais.
Dans les jours embaumés de l’Avril ébloui, par le sentier de la forêt, il vient, vient, vient à jamais.
Dans l’angoisse orageuse des nuits de Juillet, sur le tonnant chariot des nuées, il vient, vient, vient à jamais.