Page:Taillasson - Observations sur quelques grands peintres, 1807.djvu/275

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ouvrages des arts, un contraste moins frappant et moins utile peut-être à la perfection de leur ensemble. On pourroit le comparer à Crébillon, non par son espèce de talent, mais par son degré, par la place qu’il doit occuper ; et l’on pourroit dire qu’il est à le Brun, à le Sueur, au Poussin, ce que Crébillon est à Racine et à Corneille.

D’après toutes ces observations, on ne peut douter que Jouvenet ne doive être placé parmi les peintres fameux ; et la ville fière, avec raison, d’avoir vu naître le grand Corneille, doit aussi ressentir de l’orgueil et de la joie d’être celle où Jouvenet a reçu la naissance.