Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/306

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bâton. Le vase dans lequel il mange ou boit, le couteau dont il se sert, ne doivent être touchés par aucun autre. Dans ces deux derniers cas, les observances des jeunes guerriers sont communes aux femmes chez quelques tribus dans les premiers temps de la menstruation. Le jeune guerrier, quelque longue et fatigante que soit la marche, ne doit ni boire, ni manger, ni s’asseoir pendant le jour ; s’il fait halte un moment, il tourne la face vers son pays pour que le Grand Esprit puisse voir qu’il désire retourner à sa cabane.

La nuit, on observe un certain ordre dans le campement. S’il se trouve des branchages au lieu de la halte, on les plante en terre pour entourer le camp, auquel on donne une forme carrée ou oblongue, avec un passage ou porte à l’extrémité qui fait face au pays ennemi. S’il n’y a pas de branchages, une enceinte est entourée de la même manière par de petites baguettes ou des tiges d’herbes qui croissent dans la prairie. Près de la porte ou entrée du camp, le principal chef se