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Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/279

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Rouge chasser les bisons et boucaner leur chair. Dès le commencement du printemps, je me mis en route pour les États. Je m’étais séparé de ma première femme dix ans avant l’époque dont je parle ; mais les instances des Indiens, et en partie aussi la nécessité de ma position, m’avaient forcé d’en prendre une autre, dont j’avais alors trois enfans : ceux de ma première femme n’étaient pas, en ce moment, au village. La seconde refusant de m’accompagner, je pris les trois enfans et je partis sans elle ; au lac de la Pluie, elle vint me rejoindre et consentit à m’accompagner à Mackinac.

Dans mon retour, je fus aidé par la compagnie du Nord-Ouest ; mais, à l’île Drummond, j’éprouvai un grand désappointement. J’avais refusé, en me rendant au lac des Bois, des présens considérables, que je ne pouvais emporter, et on me les avait promis pour le temps où je passerais de nouveau par cette île ; mais, dans cet intervalle, l’officier qui m’avait témoigné tant de bonté se trouvait remplacé par un autre, d’un