noble de nom et de race. ” (Promenade en Amérique, 1855, tome premier, pp. 109 et 116.)
“ Cette langue ” (la langue française au Canada) échappé au naufrage, fut garantie de toute atteinte. Pas de patois, quelques termes du cru, je ne sais quel goût de terroir ; mais, à tout prendre, un parler français. ” (Voir De l’Atlantique au Pacifique à travers le Canada et les États-Unis par le baron Étienne Hulot, Paris, librairie Plon, 1888, p. 111.
M. Bellay disait encore, dans le même article de la Revue Canadienne indiqué plus haut (octobre 1891) : “ Il nous a été donné d’assister, cette année même, à une séance de ce genre ” (séance dramatique au Collège Ste -Marie, Montréal) ; “ et ce qui nous a particulièrement frappé, c’est le langage correct des acteurs et la pureté relative de leur accent. ”
Et M. Charles Bos, autre écrivain français, disait après une visite au Canada : “ Nos compatriotes américains ont conservé le langage si pur du XVIIIe siècle. ” (Voir le Paris-Canada, 1 fév. 1897).
Enfin, vous-même, M. le Président[1],
- ↑ M. J.-B Lagace.