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Page:Tarride - De la médication arsenicale.djvu/25

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serve principalement lorsque l’économie éprouve une certaine intolérance, une sorte de saturation arsenicale.

Organes de la respiration. — L’arsenic exerce sur les fonctions respiratoires une influence qui ne peut être contestée ; les propriétés antidyspnéiques de ce médicament sont connues depuis longtemps déjà, puisque nous avons vu Dioscoride en recommander l’usage, à ce titre, dès le premier siècle de notre ère.

L’asthme de l’homme, la pousse de nos solipèdes, trouvent aujourd’hui, dans les arsenicaux, un soulagement prompt et durable, et bien souvent la guérison. Les faits sont là pour témoigner, de la manière la plus irréfragable, de la véracité de cette assertion ; nous verrons bientôt, d’ailleurs, les effets qu’il produit sur la respiration, chez les paysans de la Styrie et de la basse Autriche qui sont arsenicophages. Qu’il nous suffise de savoir, dès maintenant, que cette substance possède à un haut degré la propriété de faciliter la respiration, d’en régulariser les mouvements, de la rendre plus ample et de favoriser ainsi l’hématose. — En outre, M. Ch. Martin (Rec. 1862, p. 307) a constaté parfois, dans l’air expiré par les animaux soumis au traitement arsenical, une odeur alliacée : elle appartient en propre, on le sait, aux produits de combustion de l’arsenic.

Peau. — Aucune des parties constituantes de