En attendant une parole de réponse, me croyez, messieurs les Éditeurs, avec estime distincte.
- Naples, 27 décembre 1892.
Mlle Maria Deraismes, Conférencière. |
Mme Paule Mink,
Journaliste. |
Dégagée du charabia pessinesque, cette lettre est précieuse. Le grand hiérophante, n’ayant lu que les seize premières pages de ma publication au moment où il s’est servi de sa bonne plume de Tolède, s’est imaginé que l’ouvrage était dû à une collaboration entre Carbuccia, franc-maçon, et un écrivain quelconque, mais profane, signant du pseudonyme de « docteur Bataille ». Carbuccia n’est pas, comme moi, trempé pour la lutte ; il s’est retiré de la secte, lorsqu’il en a compris le vrai satanisme ; mais, ne voulant pas s’exposer à des vengeances qu’il redoute, il a quitté l’Italie, je l’ai dit (page 21), et même l’Europe ; en un mot, il a fait peau neuve et s’est réfugié dans une lointaine retraite, que mon devoir d’hon-