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en croyant à une indiscrétion de M. Georges Bois, devenait imputable à M. Margiotta ; celui-ci avait dû photographier la lettre et s’était bien gardé de le dire en la retournant à M. Taxil. Aujourd’hui que nous avons cent preuves que M. Margiotta a constamment agi en Janus, il n’y a aucune raison de suspecter M. Bois ; sa parole est celle d’un honnête homme. Pour le reste, il a pu être trompé par M. Rosen.

Je suis donc très heureuse de saisir cette occasion pour dire encore à mes amis, sans attendre le 19 avril, que diverses recherches m’ont fait acquérir la conviction que M. Georges Bois n’est pas et n’a jamais été franc-maçon.

D. V.


Ma Manifestation Publique.

Voici les grandes divisions de ma conférence du 19 avril, qui sera accompagnée de 55 projections :

I. Trouble des esprits au sujet de la grave question du Palladisme ; causes de quelques changements de front. — Projections nos 1 à 15 ; documents concernant M. l’abbé Garnier, Mgr Ange Macdonald, Mgr Lazzareschi, M. Margiotta, le docteur Bataille, M. Paul Rosen, et… le principal instigateur de la campagne de presse chez les catholiques contre moi.

II. Intérêt du Palladisme à demeurer secret jusqu’au 25 mars 1912. — Projections nos 16 à 18 ; documents Goblet d’Alviella.

III. Identité et compétence de la Conférencière. — Projections nos 19 à 37 : divers documents me concernant personnellement, tels que papiers de famille légalisés, diplômes, photographie prise à Charleston chez Levin où je figure avec Albert Pike, sa fille et mon oncle, photographie de Miss Pike auprès du Baphomet avec la dédicace de mon ancienne amie, etc., et divers autres documents établissant l’authenticité d’un certain nombre de mes déclaration, personnelles. — Ne figureront pas, bien entendu, les deux documents que mes adversaires de mauvaise foi s’obstinent à réclamer : mon extrait de naissance, par la raison qu’il n’existe pas, pas plus que n’existe celui de M. Tardivel, directeur de la Vérité de Québec, né au Kentucky ; l’attestation de ma conversion, certifiée par l’Évêque du diocèse où elle a eu lieu, document que le Pape seul doit connaître. Les documents que je produirai publiquement dans mes conférences sont plus que suffisants pour établir mon identité et prouver que j’ai été vraiment grande-maitresse du Palladium. Et, si les adversaires continuent à dire ensuite que la preuve n’est pas faite, je m’en moque absolument. — D’ailleurs, je l’ai dit, en dehors de mes conférences, il y aura mes réceptions à l’hôtel dans chaque ville (voir l’itinéraire dans mon dernier fascicule), et là on pourra voir et examiner de près les documents originaux et causer avec moi ; mais il va sans dire que je ne répondrai qu’aux gens polis, nullement aux grossiers personnages qui m’ont insultée jusqu’à ce jour.

IV. Confirmation des principales révélations sur le Palladisme. — Projections nos 38 à 54 : documents de la plus grande importance, parmi lesquels reproductions photographiques directes de tableaux d’un symbolisme nettement luciférien appartenant à 4 Triangles, et de nombreux objets en usages dans le Palladisme, photographiés d’après nature ; la dernière projection de cette série sera la photographie du nouvel autel de Satan à la Mère-Loge « le Lotus Saint-Frédéric » de Berlin, érigé conformément aux instructions rituelles d’Adriano Lemmi.

V. Le triomphe de l’Église sur les sectes maçonniques. — Quelques mots de conclusion, suivis de la projection (n° 55) d’un tableau, composé à ma demande par une religieuse carmélite : Sa Sainteté le Pape Léon XIII, tenant l’Encyclique Humanum Genus d’où jaillissent des éclairs, et ayant au-dessus de lui, à droite l’Archange saint Michel, à gauche l’Apôtre saint Jean, le sublime prophète de Patmos, terrasse