Page:Taxil - Traicté de lepilepsie, 1603.djvu/135

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

duquel il eft aliment, qui luy eft propre & familier. Or les cerueaux des animaux eftans plus familiers alimens aux cerueaux des hõmes pour la fimilitude de leur fubftance, s'ils font infectés de cefte maladie, la communiqueront infalliblement, voire l'engendrerõt plus facilement aux hommes que nul autre aliment quel qu'il foit, qu'il y aye plufieurs animaux lefquels foyent fubiects à l'Epilepfie, toutes fortes de probation nous en affeure à mon dire : car ou font les caufes, & y peuuent eftre, là auffi font & peuuent eftre les effects. Les animaux ayant teftes ont cerueaux & ventricules (comme nul ne doubte, & l'experiẽce nous l'enfeigne) ils ont force pituite, force excremens cras, fubiects à eftre encore augmẽtés & corrompus, & par les faifons, & par les alimens qu'ils vfent, & ainfi toute forte de caufe efficiente, laquelle iointe auec la patiente indubitablement engendrent ce mal, finon que par la forme que le Tout-puifsant leur a donné, is refiftaffent à l'infirmité : mais lors que nous voyons l'experience en plufieurs, on eft contraint à le confeffer. Les animaux les plus familiers à noftre cognoiffance & en ce pays, nous en font tefmoins ; ne fçait-on pas que la pie meurt de ce mal, fçauoir tout à coup auec vn fecoüement des aifles, & tirement de iambes, & enfin meurt auec l'efcume au bec ? L'alloete n'ẽ faict elle pas de mefme ? Le paffereau au tef- | moignage de Ioubert en fes