Page:Taxil - Traicté de lepilepsie, 1603.djvu/180

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lors qu'ils veulent à la Payenne, donner reuelation des chofes futures, font vrayement faifis d'Epilepfie : de L'Hery autheur de cefte hiftoire t'en affeurera. Cefte Pernette, dequoy nous auons parlé, n'eftoit elle pas vraye Epileptique ? & l'Hiftoire que nous auons rapporté de Fernel, ne tefmoigne elle pas que tel malade à l'acces de fon mal eftoit auffi Epileptique ? l'an mil cinq cens nonante quatre, lors que ie commençois à practiquer curieux de voir & fçauoir tout, ie rencontray vn forcier (qui à caufe de fa robbe ie ne nommeray point) lequel me voulant faire voir ou eftoiẽt les bœufs d'vn pauure homme, qu'on auoit defrobé (ie ne sçay s'il auoit payé l'hommage à fon Dæmon, ou non) mais deuant moy, il fuft faifi d'vne conuulfion Epileptique, fi furieufe qu'il fembloit plutoft au Diable, qu'a foy mefme, & lors le uoyant tomber, efcumer, & tempefter en cefte façon, il ne falluft pas demander fi i'eus belle peur, & laiffant la mon galland, auec tout fon Diable, fans luy tafter le poux, ie m'en alla à mon logis, ou auffi toft ie vis mon encoculuché venir à moy : me penfant confoler, m'effraya dauantage, & luy demandant qui luy auoit faict iouer ce piteux fpectacle, il me dict que c'eftoit fon Vriel (ainfi appelloit-il fon efprit) qui l'auoit furieufement tourmenté, plufieurs font encore viuants, qui cognoiffent le perfonnage, qui eft mort toutesfois defpuis dix mois en ça. Que lon life hardiment, à grande |