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avec inquiétude ; je n’entends personne ; autour de nous régnent la solitude et le silence.
SIAO-MAN.
Pourquoi fais-tu l’effrayée ? Comment un homme pourrait-il venir à cette heure ? Il faut que tu sois folle !
FAN-SOU, se mettant à rire.
Ah ! ah ! ah !
SIAO-MAN.
Pourquoi ris-tu ?
FAN-SOU.
Elle chante.
A peine ai-je éclaté de rire, qu’un effroi soudain vient étouffer ma voix.
PÉ-MIN-TCHONG.
Il me semble que je viens d’entendre parler plusieurs personnes au bas de cette fenêtre.
Il ouvre la porte.
FAN-SOU.
Elle chante.
Ah ! j’ai entendu résonner l’anneau de la porte ; il m’a semblé voir quelqu’un venir. Le bruit qui a frappé mon oreille m’annonçait une personne qui marche dans l’ombre. (Elle parle.) Mademoiselle, allons-nous-en. J’appréhende qu’il ne vienne quelqu’un.