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1825, selon ce qu’en dit Grégoire : « Histoire des sectes relig., V, 382-85.

Saint-Martin, comme du reste tous les mystiques, faisait le plus grand cas des écrits de Gichtel ; dans sa correspondance avec le baron de Liebisdorf, ce dernier lui dépeint en style très-épithalamique, l’union avec Sophie Céleste, du général Gichtel, comme les deux amis le qualifiaient. Voyez le « Saint-Martin » de Matter, p. 209 et suiv.

Consultez l’article « Gichtel » de la « Biographie universelle ».


* GLEIZES.

Philomneste ne se trompe-t-il pas dans son renvoi à l’ouvrage d’Erdan ? Dans la II-e édition (Amsterdam, 1858) ou la III-e (ibid., 1860) de la « France mystique », l’article : « L’Institut Thalisien de Gleizes » se trouve dans le t. I, pp. 206-23.


GŒRRES (Jacques-Joseph) (1776✝1845).

Ce professeur et pamphlétaire allemand est auteur du singulier ouvrage : « La Mystique chrétienne », Ratisbonne, 1836-42. 4 tomes en 5 vol. in 8 ; traduit en français par Ch. Sainte-Foi (Éloi Jourdain), sous ce titre : « La Mystique chrétienne, naturelle et diabolique. » Paris, 1854. 5 vol. in 8 ; le traducteur n’a pas osé reproduire toutes les bizarreries de l’original. Le