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THÉOT (Catherine), dite la Mère de Dieu.

Cette visionnaire dont se servaient, pendant la révolution française, des illuminés, pour établir une nouvelle religion, n’a rien écrit, par la raison qu’elle n’aurait pu le faire, ayant déclaré lors de son arrestation qu’elle ne savait pas écrire. Consultez sur elle et ses adhérents : « Révélations puisées dans les cartons des Comités de salut public et de sûreté générale ou mémoires de Sénart, publiés par Alexis Dumesnil ». Paris 1824. in 8 « les Mystères de la Mère de Dieu dévoilés par Joach. Vilate » Paris, 1795. in 8, réimprimés à la suite du « Vieux Cordelier » de Camille Desmoulins. Paris 1825, pp. 271-351 ; « Histoire des sectes religieuses » de Grégoire, t. II, 49 et suiv. ; voyez aussi la « Biographie universelle » et la « Nouv. Biographie générale » aux noms Théot (Cath.), Gerle (dom), Vilate, etc.

Indiquons encore sur l’histoire de la religion pendant la révolution, tout le tome I de l’« Histoire des sectes relig. » de Grégoire, consacré à la Théophilanthropie et aux fêtes.


La Thréicie, ou la seule voie des sciences divines et humaines, du culte vrai et de la morale (Par Gabriel-André Aucler), Paris, an VII (1799). in 8 de 440 pp. Grégoire, dans son « Histoire des sectes rel. » t. II, 230, cite une première édition de Francfort, 1795. in 8 dont je n’ai pu trouver mention nulle part, pas même dans Ersch.