dis d’un bronze : c’était une horloge. Elle symbolisait les douces heures passées dans l’honorable foyer.
À mon anticipé beau-père, j’offris, le jour qu’il reçut les palmes, une paire de pantoufles brodées en cachette et en soie par mademoiselle sa fille.
À mon petit beau-frère et à ma petite belle-sœur je donnais des jouets et des bonbons et je caressais Fédor, le chien de la maison.
Bref, j’avais su plaire à toute la famille et personne, je le croyais, ne pouvait me déloger de ma position.
Hier soir, comme d’habitude, je rendis visite à ma fiancée.
Ici, laissez-moi sécher un pleur en songeant à mon bonheur perdu.
Comme toujours, mon adorée était joyeuse et souriante, et ses dignes parents me firent fête.
Nous nous installâmes tous dans le coquet salon où trônait sur la cheminée, mon portrait, tout près du bronze de belle-maman, entre deux modestes pots en grès.