nière déifnie qu'en deux autres, si la position de celles-ci est donnée. Soit R (fig. 13, pl. II), une résultante obtenue en composant un nombre quelconque a de forces parallèles. On veut la dé- composer en deux autres Q, et Q . Traçons, en partant de a, deux droites am, an, que nous pouvons considérer comme appartenant à un polygone funiculaire. Nous le fermons par le troisième côté be. Si, dans la fig. 13 a, nous prenons R égal à la résultante à décomposer, nous pouvons y tracer le polygone des forces qui correspondra au funiculaire que nous venons d'établir. AO étant mené parallèle à am, puis CO à an, nous aurons le pôle O. Nous y ferons OB parallèle à be, et les segments AB, BC seront les composantes cherchées. On voit, en effet, que le tracé inverse, partant des forces AB, BC ne peut conduire qu'à la seule résultante R.
Celle épure se reproduit sans cesse dans le calcul des poutres droites.
11. Centres de gravité. Un des emplois les plus fréquents de la composition des forces parallèles est son application à la recherche des centres de gravité. Pour déterminer ce point d'une surface quelconque, on suppose, en effet, que chacun de ses éléments possède un poids