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Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/35

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se coupent en R, par où passe la première résultante parallèle aux forces de la fig. 14 a. Nous répétons la même opération par la fig. 146, et nous trouvons une deuxième résultante R,. L'intersection G de R, et R, est le centre de gravité cherché.

On simplifiera celle opération en ne traçant qu'un seul polygone des forces, mais en supposant tracé le second, auquel on aurait donné une position tournée à l'angle droit avec le premier. Celui que donne la fig. 146 est ainsi placé, et étant identique à la fig. 14a, on voit que toutes ses lignes homologues sont perpendiculaires aux premières. En dessinant à l'aide d'une équerre à go°, on pourra donc tracer tout d'abord les deux séries des forces à angle droit, puis les funiculaires, en menant à chaque fois la parallèle à un rayon de O, et sa perpendiculaire. On arrivera ainsi au but avec une grande rapidité et plus de précision que si l'on choisissait des directions arbitraires pour les forces.

On pourrait également se servir de deux di- rections quelconques autres que go°, mais il y a toujours avantage à choisir des lignes se coupant aussi près de la normale que possible. Quand la surface dont on s'occupe présente