Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/38

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16 a. pl. III), on tracera, à l'aide d'un pôle O quel conque, un polygone d'essai. On fera passer le premier côté par l'un des points donnés M. le second ne passera, en général, pas par N. Mais on remarquera qu'en déplaçant le pôle O le long d'une parallèle à F, on conservera la distance polaire donnée 4, et on formera à volonté un groupe de funiculaires passant par M et dont les seconds côtés se couperont sur une droite parallèle à 00, en un même point x. La droite qui joindra z sera donc le second côté cherché, et il suffira de joindre A, son point de rencontre avec F (fig. 16 a), à M pour avoir le premier côté. Le pôle O₁, qu'il n'est même pas nécessaire de déterminer cette fois, est celui qui correspond au funiculaire MAN.

S'il s'agit d'un groupe de forces, on distinguera deux cas. Ou bien les points donnés sont situés en dehors de ce groupe, ou bien l'un d'eux, ou tous deux seront placés entre les différentes forces du groupe.

Si les points sont situés en dehors du groupe, on agira à l'aide de leur résultante, comme il vient d'être dit pour une force unique. En effet, les côtés extrêmes d'un polygone funiculaire, tracé à l'aide d'un même pôle et passant par un même point, ne peuvent pas varier, qu'il s'agisse