de plusieurs forces isolées ou de leur résultante. Celle-ci est, en effet, déterminée par les deux côtés extrêmes en question.
Si les points par où l'on veut faire passer le funiculaire sont situés entre les forces du groupe considéré, on agira comme il vient d'être dit, en ne considérant que les seules forces comprises entre les deux points: il est évident que le tracé, dans la partie située au-delà de l'un ou l'autre des points, peut être quelconque, et résulter simplement de la condition de passage par les points donnés.
Si la distance polaire n'était pas donnée, on tracerait évidemment autant de polygones funiculaires qu'on voudrait à chaque paire de côtés passant par M, N, et se rencontrant au même point de la ligne F, correspondrait toujours un pole 0, obtenu en menant par A et B des parallèles aux côtés en question.
On peut de même faire passer par trois points donnés le funiculaire correspondant à une ou plusieurs forces. Dans ce cas, la condition de distance du pôle doit disparaître, c'est sa détermination qui constitue la solution du problème.
Soient (fig. 17, pl. III) deux forces parallèles ou non F, et F. On veut faire passer par P, Q, R,