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Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/64

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alors, en admettant que les trois réactions sont normales, on peut reconnaitre l'équilibre entre les quatre forces agissantes. La solution est ana- logue à celle du § 17 (fig. 21, pl. V). Deux des réactions concourent en un point m. L'autre réaction coupe la résultante en n. On décomposera Ren, et une force auxiliaire suivant nm. Celle-ci se décomposera à son tour en R, el, sans ambiguïté aucune.

Le cas le plus ordinaire de la pratique est le premier ci-dessus, avec la condition particulière que les charges sont verticales, les appuis horizontaux et de niveau. C'est celui de la plupart des ponts, et les fermes reçoivent alors plus particulièrement le nom de poutres. Nous avons vu (§ 10) comment, dans ce cas, on déterminait la valeur des réactions, les charges étant verticales. Le tracé est facile si la résultante des forces agissantes est inclinée: nous n'y insisterons pas, sinon pour dire, que sous des forces inclinées, un des appuis est obligatoirement fixe, sans quoi la poutre se déplacerait.

25. Poutres ou fermes composées de plu- sieurs parties. Certains types de fermes ne sont pas constitués d'une seule pièce, reposant sur deux appuis, mais d'une réunion de plusieurs parties qui exercent, en outre de leurs charges